Les cours ont été perturbées le mardi 10 mars 2021 à l'E.P 1 EBEYA, une école située dans l'enceinte du Camp militaire Ebeya, à Mbanza-Ngungu. Les parents d'élèves étaient venus nombreux retirer leurs enfants, craignant qu'on leur administre le vaccin contre la Covid-19, qu'ils jugent dangereux pour la santé mentale de leurs progénitures. 

D'après eux, ce vaccin serait déjà administrée au camp Pumpa, une cellule située dans le quartier Loma. On compterait deux morts de suite des effets indésirables causés par ledit vaccin d'après l'argumentaire des parents d'élèves. Par conséquent,  ces parents ont perturbé les enseignements pendant près d'une heure. La situation est redevenue normale grâce au  président du comité des parents d'élèves, Guillaume Mumbere, militaire de surcroît, qui a dissuadé ces parents en furie en leur démontrant que cette soit disant vaccination n'est qu'une fausse information qui relève de l'intox. Secondé par le Directeur de l'école primaire de l'E.P1 EBEYA, Joseph MBALA LUYEYE, les enseignements ont pu reprendre les cours, à la grande satisfaction des enseignants. 

Profitant de la présence de quelques parents dans l'enceinte de l'école, Guillaume Mumbere a exhorté ceux-ci d'envoyer les enfant en cours pour le jour suivant, c'est à dire le 11 mars 2021.

Il sied de préciser qu'à ce jour, aucun congolais n'a reçu de vaccin. Celui-ci sera administré à partir du 15 mars 2021 a renseigné le ministre de la santé, le Docteur Eteni Longondo. Lors de la visite du chef de l'État à la périphérie de Kinshasa, à l'entrepôt où sont conservés ces vaccins, Eteni Longondo  a précisé que l'administration dudit vaccin est volontaire et libre. Il n'y aura pas de vaccination de portes à portes mais plutôt, ceux qui désirent être vaccinés devront se rendre dans les centres de vaccination qui seront prévus pour ce faire.

Channing Richard Muapul

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